• Parrainage

    Parrainage :

              Touchés, comme la majeure partie du monde, par les drames provoqués par le tsunami en décembre 2004, nous avions envie d'intervenir et l'occasion nous a été offerte, par l'intermédiaire de l'association "Plan France" de venir en aide à toute une communauté en parrainant un enfant.
              Il s'agit de verser une certaine somme, régulièrement et parallèlement, de  correspondre avec un enfant et de lui envoyer de petits cadeaux. Cette méthode est très valorisante pour l'enfant qui est très heureux de recevoir du courrier d'un pays lointain et qui permet ainsi, à sa famille et à la communauté dans laquelle il vit, de bénéficier d'une aide pour améliorer les conditions de vie de tous.
              Nous sommes donc devenus parrains. Notre filleule, Putri Sukar,  originaire de l'Ile de Java (Indonésie), est âgée aujourd'hui, de 6 ans et fréquente l'école primaire.


    La vie dans la Communauté :

              En Indonésie, le concept de la "famille étendue" incluant les grands-parents, les tantes et les oncles est très commun avec tous les membres de la famille vivant sous le même toit. Quand un couple se marie, il ne s'installe pas dans sa propre maison, il vit généralement chez les parents. Traditionnellement, les parents construisent la maison de telle sorte que leurs enfants mariés soient indépendants.
              La plupart des villageois sont fermiers et ouvriers agricoles. En général, les fermiers possèdent un petit terrain pour produire du maïs, du manioc, des piments, des noix, etc... Ils sont hautement dépendants de la pluie car il n'y a pas de système d'irrigation. Leurs récoltes couvrent les besoins essentiels.
              Les hommes sont responsables des relations avec les affaires publiques et de l'entretien de la famille alors que les femmes s'occupent du travail domestique et des besoins des autres membres de la famille. Quand elles ont le temps, elles aident aussi leur mari dans les champs et coupent le fourrage pour leurs chèvres et leurs vaches.
              Compte tenu des transports limités, elles sont seulement deux jours par semaine pour le marché traditionnel.

    Education :

              Il y a 18 écoles élémentaires et 2 écoles supérieures sur les zones d'action de Plan.
              L'école commence le matin à 7 h 30 et se termine à 12 h 30, excepté le vendredi où l'école ferme à 11 h pour que les garçons musulmans puissent aller prier à la mosquée. Ils vont à l'école à pied. Ils travaillent habituellement en groupe. pour aller à l'école, ils portent l'uniforme de l'établissement. l'après-midi, beaucoup d'enfants sont libres de jouer avec leurs amis. Quelques uns d'entre eux aident à prendre soin de leurs jeunes frères et soeurs pendant que leurs parents sont au travail. Certains d'entre eux se procurent de l'herbe pour le bétail et ramasse du bois pour faire la cuisine et bouillir l'eau.
              Le pourcentage d'enfants fréquentant l'école est assez élevé. Certains d'entre eux quittent l'école pour le mariage. Seulement très peu d'enfants, dans la Communauté, continuent un enseignement supérieur. Neuf ans d'école sont obligatoires, en Indonésie, mais beaucoup d'enfants quittent le système scolaire avant car, malheureusement, nombreux sont les parents qui pensent que, poursuivre des études ne donne pas d'avantage particulier pour trouver du travail.

    Eau, habitat et santé :

              La fourniture d'eau potable est un problème pour la plupart des gens de la communauté, particulièrement pendant la longue saison sèche. Les adultes et, parfois, les enfants doivent marcher longtemps pour aller chercher l'eau. Les sources sont les seuls points d'eau disponibles mais elles sont rares en raison de la déforestation.
              Les maisons sont très simples, la plupart sont en bois et consistent en 2 ou 3 pièces avec un sol en terre battue et des toits de tuiles.
              L'étable est placée devant la maison ou dans la salle principale. C'est la tradition dans ces régions reculées où la vache est considérée comme "Rojokoyo", c'est-à-dire leur capital le plus précieux, qui doit être entretenu.
              Etant isolés, ils ne disposent pas de facilité d'accès aux services de santé, sauf dans certains villages où existe un petit centre médical "sub-puskesmas". Des infirmières et des sages-femmes, sous la direction d'un médecin, jouent un rôle important dans la délivrance de soins à la Communauté. La plupart des gens préfèrent voir leur guérisseur. Pour les femmes, c'est le recours préféré pour l'accouchement.

              La vie est dure mais les sourires des enfants révèlent leur joie de vivre et leur espoir dans l'avenir.
              Les gens, ici, proviennet de groupes ethniques différents et leur mode de vie est ancré dans la tradition.
              Ils aiment pratiquer les danses traditionnelles lors de toutes les occasions spéciales comme les mariage, les funérailles et les jours sacrés.
              Il existe deux groupes célèbres de musique traditionnelle appélés : "Tayub" et "Ketoprak".
             


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